Adolescent, j'écrivais mon journal intime.
Dans la blogosphère, malgré l'anonymat, le journal intime se métamorphose en journal public.
L'avantage, c'est l'interaction, souvent bénéfique, avec d'autres anonymes dont certains deviennent parfois des amis, et même plus.
Mais cette perte d'intimité fragilise peut-être l'effet introspectif du journal d'antan.
Ceux qui, comme moi, tiennent farouchement à leur anonymat, gardent pour eux des régions entières de leur vie. Les plus honteuses, peut-être, mais aussi les plus essentielles (et ce ne sont que très rarement les mêmes).
l'enfant caché
Heureux sans le savoir
Il y a 5 jours
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