mercredi, décembre 27, 2006

pensée du jour

A la mort du chanteur
La chanson s'est décomposée

?

P.S. Quand un flash comme celui-là me traverse l'esprit, je me demande toujours si c'est ma mémoire qui se réveille ou mes neurones qui s'excitent un peu.

une image


Photo prise par mon fils de douze ans.
La fierté parternelle

les résolutions du nouvel an

Comme à chaque année, je ne prendrai qu'une seule résolution pour saluer la nouvelle année : celle de n'en prendre qu'une.

Le vainqueur sans péril

vendredi, décembre 22, 2006

quand j'ai mal à ma folie

L'homme diminué : rédigé, lu et approuvé par moi-même.

Il est là depuis le début des temps, bien au-delà des premiers reflets de ma mémoire, si sombre qu'on voudrait l'oublier.
Une image de puissance, maléfique et menaçante. Un Lucifer exigeant et impossible à satisfaire. Une violence, dont on ne peut identifier l'origine, déferle douloureusement sur nous à chaque orage, dont on ne peut identifier l'origine non plus. Des victimes : le plus vieux va sombrer, le plus jeune va s'échouer. Et pour chacun des mâles parmi nous, la peur est mille fois plus pénible que la douleur. Pour les femelles, l'écueil est ailleurs.

Se développer une estime de soi devant le miroir qui reflète une image pâle et insipide d'un être minable et dérisoire.
S'accrocher à l'avenir comme une bouée, contempler la mort comme une amende honorable à notre médiocrité.
S'approcher des gens se sachant moins que rien, en sécurité dans notre fluidité insignifiante.
Rechercher plus poqué que soi bien disposé à fuir ou à dire merci.
Puis, peu à peu, monter, si lentement, tombant si souvent et s'éloignant de l'enfer qu'est notre origine.
Abandonner sa vieille peau, renaître à chaque fois que l'on trouve le courage de mourir.
Laisser passer le temps qui passe en avançant sans en tenir compte.
Marcher encore un peu, vers quelqu'un en même temps que vers soi, vers ceux qui, un à un, surgissent du néant dans un grand cri de victoire.
Développer des liens malgré la peur de nous attacher. Des liens, peu nombreux, que l'on espère assez solides pour nous soutenir en chemin.
Le diable nous méprise toujours autant, mais la douleur s'estompe, la peur se dompte. Qu'il aille au diable!
Puis on réalise qu'on est rendu plus loin, plus haut à l'abri de la bave et des coups.
Puis on réalise qu'on est rendu ensemble. À jouer un rôle qu'il nous a fallu inventer, un rôle sur mesure. Que l'on peut faire plus. Que l'on peut faire mieux.
Et le diable n'est plus le diable, il est devenu un vieillard édenté, un peu dément.
La notion de danger est disparue en même temps que la douleur du passé. Il ne reste plus qu'un vieux débris qui réclame maintenant une main secourable, une main que lui n'a utilisé que pour frapper.
On mesure le chemin parcouru en mesurant la pitié qu'il a fini par nous inspirer.
Finalement, mon père a trouvé le moyen de me faire grandir.
Aurai-je la force de lui dire merci ? J'en doute.

L'enfant battu, l'adolescent abattu et l'homme debout

mots d'enfants

Dans ma célébrissime série mots d'enfants, voici :

''Non!''

Mélodie 2 1/2 ans

jeudi, décembre 21, 2006

une attaque de parenthèses

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J'aime beaucoup utiliser les parenthèses quand j'écris. D'éventuels lecteurs de mon autre blogue le sauraient.
Avis aux intéressés : IL N'Y A RIEN À DÉCRYPTER. Merci. Ça ne coute pas cher et ça me fait du bien.

une petite minute

Bon, je l'admets : j'avais un peu bu quand j'ai créé ce blog.
Bon, je l'admets : je suis archi-nul en informatique de sorte qu'il m'a fallu plus de deux mois pour retrouver la trace que j'avais laissée sur le web.
Bon, je l'admets : je me suis créé un autre blog où j'étale sur la place publique mon côté sérieux, genre intellectuel un peu chiant qui parle de philosophie et de mécanique quantique.
Mais j'ai aussi mon petit côté givré.
Juste ici, on peut presque le toucher.
Mais ce n'est qu'avec vos yeux que vous pourrez y goûter.

le fou d'à côté

mardi, octobre 17, 2006

un instant svp

le temps de prendre une autre pilule et je vous reviens

l'acrobate psychopathe