Et si l'univers n'était qu'un grand "tout", un être né de parents inconnus il y a de ça quelques quinze milliards d'années.
Et si j'étais une infime (dans le temps et dans l'espace) partie de ce grand "tout", mais une partie qui malgré sa taille demeurerait "signifiante" (par opposition à insignifiante).
Alors peut-être qu'en prenant un peu mieux soin de moi-même, l'univers entier se porterait un peu mieux.
le neurone magané
mardi, décembre 04, 2007
mercredi, novembre 14, 2007
publicité
Pour attirer le lecteur qui se serait égaré sur ce site vers mon blogue principal, voici une brillante illustration de ma profondeur intellectuelle, de même qu'un éditorial stupéfiant ( le mot est bien choisi ) sur la politique canadienne ;
"Avant al avait pu peur, maintenant Harper"
le droit du devoir
"Avant al avait pu peur, maintenant Harper"
le droit du devoir
dimanche, novembre 11, 2007
sagesse
On ne devrait jamais admirer quelqu'un dont on ne peut identifier les faiblesses.
le contemplatif cubique
le contemplatif cubique
vendredi, août 31, 2007
Combien de fois ?
Combien de fois ai-je entendu des gens dire : "C'est incroyable !" alors que de toute évidence, ils y croyaient dur comme fer.
le sceptique averti
le sceptique averti
poésie
Le grand ménage de mon classeur a aussi ressorti de la poussière quelques vieux poèmes, gardés je ne sais pourquoi.
En voici un, datant du début des années 70, que j'aime encore (un peu) bien qu'il soit un peu hermétique.
La dérive (opus II)
Flottement vague d'un bout de bois
Dent de lait tombée dans un bol de soupe
L'air se promène pour voir un peu
Depuis longtemps l'ancre est morte
Depuis longtemps la dérive
Le soir se frotte les yeux dans un miroir
La lune ignore l'effort
Et ne me dites pas l'effaible
Je le sais déjà
La dérive est là
La couronne contourne son orbite
Accroche l'oeil pour étoiles filantes
Aux couleurs de l'arc-en-ciel
Écoutez l'écho des caves
Quelqu'un respire tout bas
La dérive l'englobe
Il est grand temps que le ciel se rapproche
Il est grand temps que le monde change de face
La dérive est là pour ça
l'homme sur son île
En voici un, datant du début des années 70, que j'aime encore (un peu) bien qu'il soit un peu hermétique.
La dérive (opus II)
Flottement vague d'un bout de bois
Dent de lait tombée dans un bol de soupe
L'air se promène pour voir un peu
Depuis longtemps l'ancre est morte
Depuis longtemps la dérive
Le soir se frotte les yeux dans un miroir
La lune ignore l'effort
Et ne me dites pas l'effaible
Je le sais déjà
La dérive est là
La couronne contourne son orbite
Accroche l'oeil pour étoiles filantes
Aux couleurs de l'arc-en-ciel
Écoutez l'écho des caves
Quelqu'un respire tout bas
La dérive l'englobe
Il est grand temps que le ciel se rapproche
Il est grand temps que le monde change de face
La dérive est là pour ça
l'homme sur son île
samedi, août 25, 2007
ménage
J'ai récemment fait le ménage de mon vieux classeur.
J'ai donc retrouvé plein de vieilles choses.
Voici donc un vieux texte qui a déjà connu ses heures de gloire.
Je n'en connais pas l'auteur mais je lui tire mon chapeau.
Dans le texte que je ressuscite aujourd'hui, il y a 28 noms d'animaux.
Les accents, espaces, majuscules doivent être enlevés si on veut réussir.
La plupart sont des animaux familiers, mais le dernier est, évidemment, le plus difficile à trouver.
J'espère que vous y trouverez quelque plaisir.
Avec hâte et joie, Jean va chercher la crèche, va la déposer au pied de l'arbre. Très ému, le père qui arrive au salon donne au garçon un sou. Risque-toi à orner l'arbre. Puis, après avoir longtemps réfléchi, enfin il dit : "Il a le tronc mou ton arbre, apporte la pince et fixes-le". À ce moment, la fillette coquette demanda pour cadeau une ardoise au papa qui répondit : "Loulou pour cela il faudra, tu sais, que je gagne au moins cent dollars". À sa bouche un pli, on devine, marque sa tristesse. C'est fou, inexplicable même, mais j'ai un père qui ne gagne pas cher pour tout ce qu'il fait, c'est à ne rien comprendre. Il est en Abitibi son patron dit Jean. Il est allé voir un moine au monastère. Pour combien de jours demanda Loulou ? Seize bredouilla Jean incertain. Non, huit, répondit le père. Les gros salaires sont pour autrui enchaîna Jean.
Pas très long pour camoufler une telle ménagerie.
le gardien du zoo
J'ai donc retrouvé plein de vieilles choses.
Voici donc un vieux texte qui a déjà connu ses heures de gloire.
Je n'en connais pas l'auteur mais je lui tire mon chapeau.
Dans le texte que je ressuscite aujourd'hui, il y a 28 noms d'animaux.
Les accents, espaces, majuscules doivent être enlevés si on veut réussir.
La plupart sont des animaux familiers, mais le dernier est, évidemment, le plus difficile à trouver.
J'espère que vous y trouverez quelque plaisir.
Avec hâte et joie, Jean va chercher la crèche, va la déposer au pied de l'arbre. Très ému, le père qui arrive au salon donne au garçon un sou. Risque-toi à orner l'arbre. Puis, après avoir longtemps réfléchi, enfin il dit : "Il a le tronc mou ton arbre, apporte la pince et fixes-le". À ce moment, la fillette coquette demanda pour cadeau une ardoise au papa qui répondit : "Loulou pour cela il faudra, tu sais, que je gagne au moins cent dollars". À sa bouche un pli, on devine, marque sa tristesse. C'est fou, inexplicable même, mais j'ai un père qui ne gagne pas cher pour tout ce qu'il fait, c'est à ne rien comprendre. Il est en Abitibi son patron dit Jean. Il est allé voir un moine au monastère. Pour combien de jours demanda Loulou ? Seize bredouilla Jean incertain. Non, huit, répondit le père. Les gros salaires sont pour autrui enchaîna Jean.
Pas très long pour camoufler une telle ménagerie.
le gardien du zoo
vendredi, août 24, 2007
question du jour
S'ils ne pouvaient nous parler de cul, combien d'humoristes resterait-il au Québec ?
la joke plate
la joke plate
dimanche, août 19, 2007
départ
Que mes quelques illustres, et très discrets, lecteurs se rassurent, je ne quitte pas ces lieux. (Je vous sens déjà soulagés!)
Le départ dont il sera question aujourd'hui est celui de mes parents. Ce n'est pas le grand départ mais un grand départ.
Ils ont quitté en fin de semaine la maison qu'ils habitaient depuis au moins 25 ans. J'y suis retourné ce matin. Elle est à moitié vide. Un vide que j'avais l'impression de ressentir en-dedans.
Et je me sentais triste, moi qui ne pleure que sur moi-même, et si peu.
Comment ce départ d'une maison où je n'ai jamais habité pouvait-il me toucher ?
Ce n'est pas que j'aie pitié de mes parents : ils seront très bien logés dans un milieu qui convient bien mieux à leurs besoins.
Et pendant que j'arpentais cet espace en voie d'abandon, je me suis demandé si mon trouble ne venait pas du fait que c'est la première fois que mon père a besoin de moi, un père dont j'ai eu tant besoin et que je n'ai jamais eu. Ai-je su lui remettre ce qu'il ne m'a jamais donné? Aurais-je, un peu malgré lui, grandi? Aurais-je, comme Cyrano, appris à monter, pas bien haut sans doute, mais tout seul?
Ma vie n'est pas finie, et je n'ai pas eu un bon départ mais je suis peut-être sur la bonne route.
le sac au dos
Le départ dont il sera question aujourd'hui est celui de mes parents. Ce n'est pas le grand départ mais un grand départ.
Ils ont quitté en fin de semaine la maison qu'ils habitaient depuis au moins 25 ans. J'y suis retourné ce matin. Elle est à moitié vide. Un vide que j'avais l'impression de ressentir en-dedans.
Et je me sentais triste, moi qui ne pleure que sur moi-même, et si peu.
Comment ce départ d'une maison où je n'ai jamais habité pouvait-il me toucher ?
Ce n'est pas que j'aie pitié de mes parents : ils seront très bien logés dans un milieu qui convient bien mieux à leurs besoins.
Et pendant que j'arpentais cet espace en voie d'abandon, je me suis demandé si mon trouble ne venait pas du fait que c'est la première fois que mon père a besoin de moi, un père dont j'ai eu tant besoin et que je n'ai jamais eu. Ai-je su lui remettre ce qu'il ne m'a jamais donné? Aurais-je, un peu malgré lui, grandi? Aurais-je, comme Cyrano, appris à monter, pas bien haut sans doute, mais tout seul?
Ma vie n'est pas finie, et je n'ai pas eu un bon départ mais je suis peut-être sur la bonne route.
le sac au dos
dimanche, août 12, 2007
jeudi, août 09, 2007
la solitude
Ce qu'il y a de plus pénible avec la solitude c'est qu'elle est si difficile à partager.
Ce qu'il y a de plus difficile avec la solitude c'est qu'elle est si pénible à partager.
la douleur d'un silence esseulé
Ce qu'il y a de plus difficile avec la solitude c'est qu'elle est si pénible à partager.
la douleur d'un silence esseulé
mercredi, août 08, 2007
une bouteille à la mer
Bonne nouvelle, je viens de me trouver une job de plongeur dans un sous-marin atomique.
C'est comme dans la vie de surface, on ne voit pas souvent le paysage mais on a la conviction d'avancer.
100 fois sur le métier, j'ai remis mon ouvrage
C'est comme dans la vie de surface, on ne voit pas souvent le paysage mais on a la conviction d'avancer.
100 fois sur le métier, j'ai remis mon ouvrage
mardi, août 07, 2007
mensonge
Je suis René.
Je sais, je sais, je sombre parfois dans l'obscurité, mais sans elle, il n'y a pas de lumière.
Bref, faute d'être René (c'était mon frère mais il a changé de nom (et c'est à cause de moi)) j'ai emprunté le chemin du retour. Je ne suis pas encore arrivé mais je suis encore vivant ce qui me laisse encore un peu de temps.
Et parlant de renaissance, j'espère que l'automne amènera celle de Cam dont l'humour me manque pour ne pas dire qu'il me fait défaut.
Et mon côté moins givré a fait de belles rencontres dont il sera bientôt question sur mon autre blogue : la science rencontre une partie de ma fiction. Les explications seront longues mais j'essaierai de les rendre agréables. Pour l'instant, rien ne me ferait plus plaisir qu'un commentaire de Mazz ou de Daniel.
l'insomnie ambulatoire
Je sais, je sais, je sombre parfois dans l'obscurité, mais sans elle, il n'y a pas de lumière.
Bref, faute d'être René (c'était mon frère mais il a changé de nom (et c'est à cause de moi)) j'ai emprunté le chemin du retour. Je ne suis pas encore arrivé mais je suis encore vivant ce qui me laisse encore un peu de temps.
Et parlant de renaissance, j'espère que l'automne amènera celle de Cam dont l'humour me manque pour ne pas dire qu'il me fait défaut.
Et mon côté moins givré a fait de belles rencontres dont il sera bientôt question sur mon autre blogue : la science rencontre une partie de ma fiction. Les explications seront longues mais j'essaierai de les rendre agréables. Pour l'instant, rien ne me ferait plus plaisir qu'un commentaire de Mazz ou de Daniel.
l'insomnie ambulatoire
vendredi, juin 01, 2007
poésie II
Merci de ton commentaire Mijestam : je me suis débarassé de centaines de poèmes embarassants que je n'aurais jamais eu le courage de publier, même ici.
Je me permets de partager avec vous ceux que je considère les moins pires, dont celui-ci
Pour la forme
et toi
toi qui n'est pas de moi
comme je suis de toi
ne suffit-il pas d'être dieu
pour ne pas avoir à parler
de la mort
les sombres idées
toutes de noir vêtues
me traversent la conscience
sans s'essuyer les pieds
et le froid de mon corps
tient compagnie
à des millions d'autres vides
que dieu n'a pas créés
le poète anonyme
Je me permets de partager avec vous ceux que je considère les moins pires, dont celui-ci
Pour la forme
et toi
toi qui n'est pas de moi
comme je suis de toi
ne suffit-il pas d'être dieu
pour ne pas avoir à parler
de la mort
les sombres idées
toutes de noir vêtues
me traversent la conscience
sans s'essuyer les pieds
et le froid de mon corps
tient compagnie
à des millions d'autres vides
que dieu n'a pas créés
le poète anonyme
jeudi, mai 24, 2007
poésie
Il me reste de très nombreux textes écrits pendant mon adolescence, période qui pour moi s'est étirée jusqu'à la fin de mes études. En parcourant ce tas de vieux papiers, je découvre surtout des poèmes dénués de toute composante artitisque. Le thème est bien caractéristique de cette période, la solitude, le doute, le grand amour et, surtout, la prochaine baise. Dans ce fouilli de vieux débris quelques textes se démarquent, simplement parce qu'ils sont moins insignifiants que le reste du lot. En voici un dont j'ai perdu le titre et qui devra donc se résoudre à l'anonymat avant de disparaître une fois pour toutes.
à l'abri du mur du son
j'improvise un nouvel air
pour me permettre de respirer
à l'abri de la lumière
j'attends l'étincelle
qui me rallumera la vie
à l'abri de vos regards
je me penche sur le miroir
qui reflète mes regrets
abrité par mes poèmes
je me cache entre les mots
qui m'expriment de leur mieux
Je vous laisse le soin d'imaginer la qualité du reste. Et ce qui me surprend le plus, c'est la place primordiale qu'occupe le "je" dans toutes ces élucubrations d'une platitude navrante.
la vocation ratée (faute de talent) (j'aurais mieux fait de faire autre chose)
à l'abri du mur du son
j'improvise un nouvel air
pour me permettre de respirer
à l'abri de la lumière
j'attends l'étincelle
qui me rallumera la vie
à l'abri de vos regards
je me penche sur le miroir
qui reflète mes regrets
abrité par mes poèmes
je me cache entre les mots
qui m'expriment de leur mieux
Je vous laisse le soin d'imaginer la qualité du reste. Et ce qui me surprend le plus, c'est la place primordiale qu'occupe le "je" dans toutes ces élucubrations d'une platitude navrante.
la vocation ratée (faute de talent) (j'aurais mieux fait de faire autre chose)
dimanche, mai 20, 2007
amen
Je veux bien de la vie éternelle mais seulement si on m'accorde le droit de me suicider.
pas de chance à prendre
pas de chance à prendre
samedi, mai 19, 2007
l'artiste peintre
Quand j'ai les bleus, je sors un tube de jaune, un tube de rouge et si c'est vraiment grave un tube de blanc et je vogue sur la toile.
picasso pique-assiette
picasso pique-assiette
vendredi, mai 18, 2007
importé de palindromes approximatifs
Il est assez intéressant de remarquer qu'avant l'avènement du Big Bang, le vide se propageait dans le néant.
le professeur au tournesol
le professeur au tournesol
en anglais
I didn't believe in much
Yet my faith was broken
dans le style Leonard Cohen (un grand de la chanson, toutes catégories confondues)
Yet my faith was broken
dans le style Leonard Cohen (un grand de la chanson, toutes catégories confondues)
mercredi, mai 16, 2007
personnel et confidentiel
Pour ceux que cela pourrait intéresser, on m'a enlevé mon dernier tube aujourd'hui. Et ça ne m'a même pas fait mal. Si j'avais pleuré, s'eut été de joie.
l'oreillette libre
l'oreillette libre
mardi, mai 15, 2007
samedi, mai 05, 2007
vendredi, mai 04, 2007
la météo neuronale (mise à jour)
Le gros de l'orage est passé. Pas de système dépressionnaire majeur en vue. La situation devrait continuer de s'améliorer au cours des prochains jours.
le remerciement chaleureux
le remerciement chaleureux
retour vers la science
Jean-Sébastien Bach a sans doute été un des plus grands mathématiciens de son époque.
la longueur d'onde
la longueur d'onde
lundi, avril 30, 2007
amateurs de sport IV
Il ne faut pas chercher non plus du côté du football américain même si le record du botté de dégagement le plus long (98verges) n'a que peu de chances d'être battu un jour, d'autant plus que le terrain n'a que 100 verges de longueur (en excluant la zone des buts). Ce record a été établi par Steve O'Neal des Jets de New-York le 21 septembre 1969 contre Denver.
C'est du côté du baseball que le record le plus solide se trouve. C'est, sans surprise, un exploit qui n'a été réalisé qu'une seule fois. Qui pourrait être répété mais jamais surpassé. Sauf si pendant la vie éternelle, on joue au baseball pendant une éternité.
la balle plus que le bâton
C'est du côté du baseball que le record le plus solide se trouve. C'est, sans surprise, un exploit qui n'a été réalisé qu'une seule fois. Qui pourrait être répété mais jamais surpassé. Sauf si pendant la vie éternelle, on joue au baseball pendant une éternité.
la balle plus que le bâton
amateurs de sport III
Le record d'Henri Richard, onze coupes Stanley (toutes avec la même équipe) ne devrait pas être éclipsé de si peu, mais ce n'est toujours pas à celui-là que je pense.
un indice dans : amateurs de sports IV (je vous sens frémir d'impatience)
le cri dans le désert
un indice dans : amateurs de sports IV (je vous sens frémir d'impatience)
le cri dans le désert
samedi, avril 28, 2007
amateurs de sport II
Le record du tour du chapeau le plus rapide dans la LNH ne sera probablement jamais même égalé :
Trois buts en 21 secondes par Bill Mosienko des Blackhawks de Chicago le 23 mars 1952 contre les Rangers de New-York !
Mais ce n'est pas à ce record là que je pense.
la pensée magique
Trois buts en 21 secondes par Bill Mosienko des Blackhawks de Chicago le 23 mars 1952 contre les Rangers de New-York !
Mais ce n'est pas à ce record là que je pense.
la pensée magique
amateurs de sport I
Quel est selon vous le record du merveilleux monde du sport qui ne sera JAMAIS battu ?
moi, je le sais
moi, je le sais
mercredi, avril 25, 2007
les annonces du jour
Dans la même journée nous apprenons que l'on a découvert une nouvelle planète, possiblement habitable, à 20 années lumière de la Terre et que l'on a aussi découvert, en Serbie, un nouveau minerai qui a la même composition que la kryptonite (la substance qui prive Superman de ses pouvoirs). Même si le nouveau minerai n'est pas vert comme la kryptonite, on lui donnera le nom de Jadarite.
Annoncera-t-on bientôt l'arrivée d'un Superman dont les pouvoirs seraient plus grands que ceux de notre Elvis Gratton national ?
l'attente d'un sauveur
Annoncera-t-on bientôt l'arrivée d'un Superman dont les pouvoirs seraient plus grands que ceux de notre Elvis Gratton national ?
l'attente d'un sauveur
mardi, avril 24, 2007
lundi, avril 23, 2007
amnésie
A quoi vous servira votre collection de souvenirs quand vous aurez perdu la mémoire ?
je me souviens
je me souviens
jeudi, avril 19, 2007
la météo neuronale
Le neurone est malade. Pas mal beaucoup. J'ai un bilan de santé iraquien. Déjà trois visites à l'hôpital cette semaine et encore une autre de prévue vendredi. Deux semaines d'antibiothérapie intraveineuse à domicile.
Arrêt de travail pour une période indéterminée.
Et surtout, le peu qui n'est pas de la douleur est soit de l'inconfort, soit de l'insomnie.
J'entends les chirurgiens aiguiser leurs couteaux mais je cultive encore l'espoir de leur échapper.
Alors veuillez excuser mes silences.
l'esquive de l'esquif
Arrêt de travail pour une période indéterminée.
Et surtout, le peu qui n'est pas de la douleur est soit de l'inconfort, soit de l'insomnie.
J'entends les chirurgiens aiguiser leurs couteaux mais je cultive encore l'espoir de leur échapper.
Alors veuillez excuser mes silences.
l'esquive de l'esquif
lundi, avril 16, 2007
samedi, avril 14, 2007
post-mortem
Si on ne réalise pas qu'on est mort
C'est qu'il n'y a pas de vie après la vie.
ce qui reste de moi
C'est qu'il n'y a pas de vie après la vie.
ce qui reste de moi
vendredi, avril 13, 2007
dimanche, avril 08, 2007
la vallée des larmes
Ma douce et les enfants viennent tout juste de quitter pour Cuba.
Je n'ai pas pu suivre pour des raisons de santé. Merde !
la dévastation globale
Je n'ai pas pu suivre pour des raisons de santé. Merde !
la dévastation globale
jeudi, avril 05, 2007
mercredi, avril 04, 2007
Bonne nouvelle
Si je continue de perdre du poids au rythme actuel j'aurai atteint zéro dans un an.
Paradoxalement, toujours au rythme actuel, il devrait me rester 12 1/2 pouces de tour de taille.
la graisse fondante
Paradoxalement, toujours au rythme actuel, il devrait me rester 12 1/2 pouces de tour de taille.
la graisse fondante
mardi, avril 03, 2007
le 69ème
Compte tenu de la situation délicate de ce billet, je préfère donner la parole à quelqu'un d'intéressant qui saura respecter les limites de la décence.
Un passage du roman que je lis ces jours-ci qui saura en intruire quelques-uns parmi vous comme il a su m'instruire moi-même. Pour vous placer dans le contexte, il est ici question de la peste :
" On avait d'autant plus tendance à croire au pouvoir des pierres précieuses : les pauvres ne portaient pas de rubis, et ils mouraient. Le nec plus ultra était le diamant, la protection par excellence : " Le diamant porté à la main gauche passe pour neutraliser toutes sortes de devenirs. " C'est ainsi qu'en gage d'amour les hommes fortunés prirent l'habitude d'offrir un diamant à leur fiancée, pour les protéger du fléau. "
l'amour en gage
Un passage du roman que je lis ces jours-ci qui saura en intruire quelques-uns parmi vous comme il a su m'instruire moi-même. Pour vous placer dans le contexte, il est ici question de la peste :
" On avait d'autant plus tendance à croire au pouvoir des pierres précieuses : les pauvres ne portaient pas de rubis, et ils mouraient. Le nec plus ultra était le diamant, la protection par excellence : " Le diamant porté à la main gauche passe pour neutraliser toutes sortes de devenirs. " C'est ainsi qu'en gage d'amour les hommes fortunés prirent l'habitude d'offrir un diamant à leur fiancée, pour les protéger du fléau. "
l'amour en gage
jeudi, mars 29, 2007
évidemment
Ce n'est pas parce que je suis brillant que je vais m'éteindre un jour.
l'étincelle humanoïde
l'étincelle humanoïde
mardi, mars 27, 2007
feu vert
Il faut croire que le hasard fait parfois bien les choses. Mon vote d'hier est allé aux verts. Non seulement c'est ma couleur mais je crois que l'environnement pourrait bien être plus important que la santé ou l'éducation : il est possible que notre survie, en tant qu'espèce, en dépende.
le vers vert
le vers vert
lundi, mars 26, 2007
complètement irresponsable
Je l'avoue, je l'ai fait.
La démocratie a parlé par la voie des dés.
J'ai voté, mais je ne sais pas pour qui.
La quatrième place sur le bulletin de vote.
Il a quand même fallu un effort parce que la liste des candidats est affichée partout dans le bureau de vote.
Et évidemment sur le bulletin lui-même.
Alors peu importe ce qui se passera ce soir, ce sera de ma faute.
On ne niaise pas avec la démocratie.
Je vais me sentir coupable jusqu'à la prochaine élection.
Cette fois-là je ne ridiculiserai pas mon droit de parole, j'annulerai mon vote.
le citoyen ridicule
P.S. Ne vous en faites surtout pas pour moi qui ai déjà été candidat pour le parti Rhinocéros !
La démocratie a parlé par la voie des dés.
J'ai voté, mais je ne sais pas pour qui.
La quatrième place sur le bulletin de vote.
Il a quand même fallu un effort parce que la liste des candidats est affichée partout dans le bureau de vote.
Et évidemment sur le bulletin lui-même.
Alors peu importe ce qui se passera ce soir, ce sera de ma faute.
On ne niaise pas avec la démocratie.
Je vais me sentir coupable jusqu'à la prochaine élection.
Cette fois-là je ne ridiculiserai pas mon droit de parole, j'annulerai mon vote.
le citoyen ridicule
P.S. Ne vous en faites surtout pas pour moi qui ai déjà été candidat pour le parti Rhinocéros !
dimanche, mars 25, 2007
Chez les vedettes
Attention, marier quelqu'un qui a perdu une jambe peut vous coûter un bras.
Paul McCartney
Paul McCartney
samedi, mars 24, 2007
vendredi, mars 23, 2007
Ici... et là
L'horloge sonne
Le premier des douze coups de minuit
Et puis se tait
Ailleurs, il est une heure
Et moi,
je suis ici
un autre coup
Le premier des douze coups de minuit
Et puis se tait
Ailleurs, il est une heure
Et moi,
je suis ici
un autre coup
jeudi, mars 22, 2007
À la pharmacie
Ce n'est pas pour rien qu'en psychiatrie les médicaments coûtent un prix de fou.
la vallée de la pilule
la vallée de la pilule
mercredi, mars 21, 2007
À l'hôpital
Croyez-vous à la réincarnation me demanda l'ongle en sortant de son lit.
l'espoir de l'au-delà
l'espoir de l'au-delà
mardi, mars 20, 2007
Voyagez en paix
Êtes-vous conscients que chaque fois que quelqu'un achète un billet d'avion, une partie de l'argent versé va à une compagnie d'assurance chargée de dédommager les survivants et les familles des disparus si l'avion s'écrase ?
l'esprit tranquille
l'esprit tranquille
sèche tes pleurs
Bon, finalement c'est vraiment un portrait fidèle de moi, beaucoup plus dans ce que je suis que dans ce que j'ai l'air de...
On (du moins je) ne sait jamais s'il sera là ou non.
l'imprévisible moi
On (du moins je) ne sait jamais s'il sera là ou non.
l'imprévisible moi
lundi, mars 19, 2007
auto-portrait
Mes connaissances en informatique sont très limitées.
J'ai essayé de mettre une illustration de ma modeste personne, mais comme moi elle semble plutôt imprévisible. Elle semble en effet disparaître à sa guise.
Et, pour être honnête, ce portrait m'est plutôt favorable parce qu'on n'y voit pas mon nez qui occupe quand même une bonne place dans mon visage (quand même rien à voir avec Cyrano).
le poseur digitalisé
P.S. Lurch pourra vous faire ses commentaires sur le degré de ressemblance.
J'ai essayé de mettre une illustration de ma modeste personne, mais comme moi elle semble plutôt imprévisible. Elle semble en effet disparaître à sa guise.
Et, pour être honnête, ce portrait m'est plutôt favorable parce qu'on n'y voit pas mon nez qui occupe quand même une bonne place dans mon visage (quand même rien à voir avec Cyrano).
le poseur digitalisé
P.S. Lurch pourra vous faire ses commentaires sur le degré de ressemblance.
dimanche, mars 18, 2007
Pitoune
Pascalou a essayé de mettre en branle un truc intitulé l'idiotie du vendredi. Je lui laisse donc la parole.
"Je vais nommer une chose, un mot, n'importe quoi on s'en sacre. Puis, si TU lis ceci, tu dois te rendre sur TON blogue, nommer ton billet avec le premier mot qui te vient en tête en lisant MON mot, et le contenu du message sera un lien avec ici. Puis, si quelqu'un va sur ton blogue, il prend le mot que tu as écrit comme titre pour inspiration et met le lien de ton billet. Capitch? Dès que tu as écrit TON billet, tu reviens dans la section COMMENTAIRE
http://caloutine.blogspot.com/2007/03/idiotie-du-vendredi.html et tu mets le lien avec TON billet :(en prime, tu copies le petit texte ici avant de mettre ton lien parce que sinon ça ne marchera pas)
Bon le lien avec MON billet est le suivant :
http://www2.blogger.com/post-create.g?blogID=36212918
Maintenant, le mot de Pascalou étant SEXE, le lien avec Pitoune n'est pas trop difficile à faire. Si je n'avais pas utilisé de majuscule, vous auriez pu penser que je faisais allusion aux billots sur lesquels on peut grimper, alors qu'ils sont tout humides pour faire la drave.
Pitoune peut aussi désigner les belles petites créatures (de sexe féminin, svp).
Mais là encore pas de majuscule.
Pitoune est donc quelqu'un. Bingo! C'est ma douce. Je l'appelle comme ça évidemment parce qu'un jour elle m'a dit : "tu peux m'appeler comme tu voudras sauf Pitoune, parce que mon père m'appelle comme ça".
C'était inévitable, le neurone a laissé libre cours à son esprit de contradiction.
l'esprit de contradiction
"Je vais nommer une chose, un mot, n'importe quoi on s'en sacre. Puis, si TU lis ceci, tu dois te rendre sur TON blogue, nommer ton billet avec le premier mot qui te vient en tête en lisant MON mot, et le contenu du message sera un lien avec ici. Puis, si quelqu'un va sur ton blogue, il prend le mot que tu as écrit comme titre pour inspiration et met le lien de ton billet. Capitch? Dès que tu as écrit TON billet, tu reviens dans la section COMMENTAIRE
http://caloutine.blogspot.com/2007/03/idiotie-du-vendredi.html et tu mets le lien avec TON billet :(en prime, tu copies le petit texte ici avant de mettre ton lien parce que sinon ça ne marchera pas)
Bon le lien avec MON billet est le suivant :
http://www2.blogger.com/post-create.g?blogID=36212918
Maintenant, le mot de Pascalou étant SEXE, le lien avec Pitoune n'est pas trop difficile à faire. Si je n'avais pas utilisé de majuscule, vous auriez pu penser que je faisais allusion aux billots sur lesquels on peut grimper, alors qu'ils sont tout humides pour faire la drave.
Pitoune peut aussi désigner les belles petites créatures (de sexe féminin, svp).
Mais là encore pas de majuscule.
Pitoune est donc quelqu'un. Bingo! C'est ma douce. Je l'appelle comme ça évidemment parce qu'un jour elle m'a dit : "tu peux m'appeler comme tu voudras sauf Pitoune, parce que mon père m'appelle comme ça".
C'était inévitable, le neurone a laissé libre cours à son esprit de contradiction.
l'esprit de contradiction
samedi, mars 17, 2007
aimer en silence
Si ton amour ne te donne pas la réponse que tu attends, tu n'entends que le silence.
le passé décomposé
le passé décomposé
variation sur un thème connu
On ne peut avoir toutes les réponses que si on manque de questions.
le point d'interrogation
le point d'interrogation
vendredi, mars 16, 2007
ce n'est pas de ma faute
Je déteste tellement être détesté qu'il m'arrive de détester ceux qui me détestent.
le voisin amical
le voisin amical
mercredi, mars 14, 2007
Chaque vote compte
Je n'ai pas écouté le débat des chefs. J'ai préféré regarder de nouveau "Le Dîner de cons".
Et j'ai fait mon choix : si je suis d'humeur à aller voter, ce qui est probable, je vais compter sur la probabilité pour établir mon choix. Un dé à six faces (le modèle standard si vous n'êtes pas adeptes de Dongeons et Dragons) déterminera l'heureux élu de mon droit de vote.
Si vous n'êtes alphabétiquement pas dans les six premiers candidats, meilleure chance la prochaine fois ou changez de nom.
La démocratie c'est sérieux.
le citoyen hasardeux
Et j'ai fait mon choix : si je suis d'humeur à aller voter, ce qui est probable, je vais compter sur la probabilité pour établir mon choix. Un dé à six faces (le modèle standard si vous n'êtes pas adeptes de Dongeons et Dragons) déterminera l'heureux élu de mon droit de vote.
Si vous n'êtes alphabétiquement pas dans les six premiers candidats, meilleure chance la prochaine fois ou changez de nom.
La démocratie c'est sérieux.
le citoyen hasardeux
dimanche, mars 11, 2007
Citation du jour
Toujours du même auteur, dans le même bouquin :
" La civilisation était une guerre sans relâche que l'Homme était, au bout du compte, condamné à perdre. "
le lecteur qui écrit
" La civilisation était une guerre sans relâche que l'Homme était, au bout du compte, condamné à perdre. "
le lecteur qui écrit
samedi, mars 10, 2007
Citation du jour
En ce contexte électoral en sol québécois, je vous propose cette phrase tirée du roman Pompéi de Robert Harris :
"À quoi se résumait le rôle de chef, au bout du compte, sinon au choix arbitraire d'une voie plutôt que d'une autre en feignant fonder son choix sur la raison."
la politique de l'apolitique
"À quoi se résumait le rôle de chef, au bout du compte, sinon au choix arbitraire d'une voie plutôt que d'une autre en feignant fonder son choix sur la raison."
la politique de l'apolitique
jeudi, mars 08, 2007
journée des femmes
La journée des femmes me file un mal de tête.
Je comprends, et j'accepte, que les femmes aient toujours un retard à combler, notamment en matière d'équité salariale. Mais c'est bien peu pour expliquer une journée dédiée à cette cause.
Et je me demande si les femmes ont gagné en intégrant massivement le marché du travail.
Je comprends, et j'accepte, que les femmes soient victimes de violence, notamment de violence conjugale. Mais je n'arrive pas à distinguer la violence faite aux femmes de toutes les violences.
Et j'ai bien du mal à distinguer le féminisme des autres formes de sexisme.
le macho assumé
Je comprends, et j'accepte, que les femmes aient toujours un retard à combler, notamment en matière d'équité salariale. Mais c'est bien peu pour expliquer une journée dédiée à cette cause.
Et je me demande si les femmes ont gagné en intégrant massivement le marché du travail.
Je comprends, et j'accepte, que les femmes soient victimes de violence, notamment de violence conjugale. Mais je n'arrive pas à distinguer la violence faite aux femmes de toutes les violences.
Et j'ai bien du mal à distinguer le féminisme des autres formes de sexisme.
le macho assumé
samedi, mars 03, 2007
question
Je n'ai pu résister à la tentation d'un ultime message avant la vraie relâche.
Quelle est la dernière partie de votre corps que vous lavez quand vous prenez un bain ou une douche ?
un neurone propre, propre, propre
Quelle est la dernière partie de votre corps que vous lavez quand vous prenez un bain ou une douche ?
un neurone propre, propre, propre
mes excuses
Je suis désolé pour ceux qui se sont inquiétés de mes derniers délires.
Et je les en remercie.
J'ai parfois à poser des gestes qui me répugnent mais que je dois poser parce qu'ils sont dans l'intérêt de l'autre (ben non, je ne parle pas de toucher rectal).
Je vis beaucoup, et parfois trop, d'émotions professionnelles et il arrive que la pression me submerge (ben non, je ne suis pas plongeur dans un restaurant).
Et je ne suis pas suicidaire (ni psychologue).
Je ne suis que moi, et ça me suffit pleinement (même ma douce semble s'en satisfaire).
Je m'absente pour quelques jours (ben oui, c'est la semaine de relâche)
le toucher verbal (je pense avoir déjà utilisé cette signature mais il me semble qu'elle convient bien aujourd'hui)
Et je les en remercie.
J'ai parfois à poser des gestes qui me répugnent mais que je dois poser parce qu'ils sont dans l'intérêt de l'autre (ben non, je ne parle pas de toucher rectal).
Je vis beaucoup, et parfois trop, d'émotions professionnelles et il arrive que la pression me submerge (ben non, je ne suis pas plongeur dans un restaurant).
Et je ne suis pas suicidaire (ni psychologue).
Je ne suis que moi, et ça me suffit pleinement (même ma douce semble s'en satisfaire).
Je m'absente pour quelques jours (ben oui, c'est la semaine de relâche)
le toucher verbal (je pense avoir déjà utilisé cette signature mais il me semble qu'elle convient bien aujourd'hui)
jeudi, mars 01, 2007
la chance de la tortue
J'ai eu beaucoup de chance. J'ai choisi de prendre mon temps et la foudre est tombée devant la pointe de mes souliers. Les cendres ont fait des victimes, quatre exactement. Et demain, les victimes feront des cendres.
Le bruit de la foudre aurait pu couvrir celui de la détonation.
Mais je n'ai pas eu à tirer. Pas cette fois. Je repars avec mon fusil en faisant l'éloge de la lenteur.
Mes victimes ne sont pas mes victimes. C'est la vie qui est temporaire. Comme moi.
la carapace fragile
P.S. ben non, je ne suis pas un tueur à gages
Le bruit de la foudre aurait pu couvrir celui de la détonation.
Mais je n'ai pas eu à tirer. Pas cette fois. Je repars avec mon fusil en faisant l'éloge de la lenteur.
Mes victimes ne sont pas mes victimes. C'est la vie qui est temporaire. Comme moi.
la carapace fragile
P.S. ben non, je ne suis pas un tueur à gages
mercredi, février 28, 2007
demain
Demain mon chemin croisera de nouveau la mort. Je le sais, il faut bien abattre le cheval à la patte cassée. Mais si vous saviez le poids du fusil, vous ne pleureriez pas sur le sort du cheval, mais sur le mien. Donner la mort ne peut être un cadeau que pour celui qui la reçoit. En vérité, en vérité, je vous le dis : pleurez pour moi car je ne sais comment dormir ce soir.
l'aube du dernier jour
l'aube du dernier jour
dimanche, février 25, 2007
le cantique du baseball II
La première partie de la partie
Dès la première manche, l'objectif est apparu clairement : enfiler la deuxième
Ainsi emmanchée, la partie amorça à coup sûr la troisième par un coup sûr
Bien que le coup sûr ne soit sûr qu'à la lumière de la mesure
(et encore peut-être sommes-nous dans le champ)
Mais pour couper court, de point il n'y en eu point
Il fallu attendre la quatrième pour qu'enfin l'inévitable se produise
(tout évènement dont la probabilité n'est pas zéro finira par se produire si on lui en donne le temps, un temps que l'on peut lui donner même si nous en manquons nous-mêmes)
La balle frappée, outrée, franchit la clôture en des endroits qui restent à déterminer
Bien qu'elle ne fit jamais de réclamation le score fût porté à un /zéro
Car on compte les points au son, plutôt qu'à l'avoine
Ou aux volées de castor.
A suivre...
la grande respiration
Dès la première manche, l'objectif est apparu clairement : enfiler la deuxième
Ainsi emmanchée, la partie amorça à coup sûr la troisième par un coup sûr
Bien que le coup sûr ne soit sûr qu'à la lumière de la mesure
(et encore peut-être sommes-nous dans le champ)
Mais pour couper court, de point il n'y en eu point
Il fallu attendre la quatrième pour qu'enfin l'inévitable se produise
(tout évènement dont la probabilité n'est pas zéro finira par se produire si on lui en donne le temps, un temps que l'on peut lui donner même si nous en manquons nous-mêmes)
La balle frappée, outrée, franchit la clôture en des endroits qui restent à déterminer
Bien qu'elle ne fit jamais de réclamation le score fût porté à un /zéro
Car on compte les points au son, plutôt qu'à l'avoine
Ou aux volées de castor.
A suivre...
la grande respiration
vendredi, février 23, 2007
surprise au ciel
Si jamais les croyants devaient avoir raison et avoir accès à la vie éternelle, je pense que leur plus grande surprise sera de rencontrer l'invraisemblable collection d'extra-terrestres qui partageront l'éternité avec eux.
l'E.T. neuronal
l'E.T. neuronal
le cantique du baseball
À la demande générale de zed blog, voici ma première mouture du cantique du baseball, intitulée : l'après-match.
Comme prévu les spectateurs se sont dispersés
Mais la partie n'est pas finie
Elle ne le sera que lorsque nous aurons atteint l'équilibre
Pour l'instant, le seul gagnant est le temps perdu
Mais la perte est légère quand le temps est emprunté
Et que bientôt, il n'y aura plus personne à rembourser
le poète subliminal
Comme prévu les spectateurs se sont dispersés
Mais la partie n'est pas finie
Elle ne le sera que lorsque nous aurons atteint l'équilibre
Pour l'instant, le seul gagnant est le temps perdu
Mais la perte est légère quand le temps est emprunté
Et que bientôt, il n'y aura plus personne à rembourser
le poète subliminal
jeudi, février 15, 2007
si je devais mourir demain
Si on m'informait à l'instant que je mourrai demain, je prendrais le temps qu'il me reste pour redire à ceux que j'aime à quel point je les aime.
Et s'ils ne le savent pas déjà, c'est que j'ai raté ma vie.
le temps qu'il me reste
P.S. Pour moi, Lurch, l'amitié porte ton nom.
Et s'ils ne le savent pas déjà, c'est que j'ai raté ma vie.
le temps qu'il me reste
P.S. Pour moi, Lurch, l'amitié porte ton nom.
rassurant
Mon blogue "intelligent" reçoit trois fois plus de visiteurs que celui-ci. Il me reste encore un peu d'espoir. Si seulement il me restait encore un peu de conviction.
l'idée morte
l'idée morte
mardi, février 13, 2007
pour la st-valentin
Pour ce qui reste de la nuit
J'ai une corolle de lumière
Et deux yeux qui se ferment
Sous la chaleur de ta peau
hier encore
J'ai une corolle de lumière
Et deux yeux qui se ferment
Sous la chaleur de ta peau
hier encore
samedi, février 10, 2007
déclaration
Je me sens devant toi, comme l'allumette qui déclarerait sa flamme à un briquet.
la fidélité amoureuse
la fidélité amoureuse
philosophie 101
Je connais l'homme sur le bout des doigts
et la femme du coin de l'oeil
le vieux philosophe
et la femme du coin de l'oeil
le vieux philosophe
Avis aux visiteurs
Ce site n'est pas un sanctuaire. Vous pouvez crier autant que vous le voulez et si votre écho laisse des traces, je ne pourrai que m'en réjouir.
le maître du dongeon
le maître du dongeon
mardi, février 06, 2007
À ma muse
Un chef d'oeuvre vu par un crétin
demeure un chef d'oeuvre
sauf aux yeux du crétin
le graffiti diaphane
demeure un chef d'oeuvre
sauf aux yeux du crétin
le graffiti diaphane
dimanche, février 04, 2007
définition
Un terme fort utile pour les politiciens : étinentropie.
Étymologiquement : (y)éti comme dans "(y)éti assez niaiseux ?" et entropie comme la mesure du désordre dans l'univers.
La définition d'étinentropie se lit donc comme suit : un terme vague, sans signification précise qui d'une façon générale ne désigne à peu près rien de particulier.
Vous placez ça dans une conversation et plus personne ne vous pose de question.
le dictionnaire ambulant
Étymologiquement : (y)éti comme dans "(y)éti assez niaiseux ?" et entropie comme la mesure du désordre dans l'univers.
La définition d'étinentropie se lit donc comme suit : un terme vague, sans signification précise qui d'une façon générale ne désigne à peu près rien de particulier.
Vous placez ça dans une conversation et plus personne ne vous pose de question.
le dictionnaire ambulant
samedi, février 03, 2007
aujourd'hui
Un jour que je n'étais pas moi
je n'ai pas pensé à toi
je me demandais pourquoi j'existe
mais il n'y avait personne pour me répondre
la question solitaire
je n'ai pas pensé à toi
je me demandais pourquoi j'existe
mais il n'y avait personne pour me répondre
la question solitaire
jeudi, février 01, 2007
La vieille
Je suis allé, lundi, à l'hôpital où mon père a séjourné l'automne dernier. Une affaire de paperasse.
J'en ai profité pour aller saluer une vieille dame que je connais depuis un bon bout de temps. Elle ne m'a pas reconnu. Malgré tout, ma visite a semblé lui faire plaisir.
En sortant, je me suis demandé si je retournerai la voir. Égoïstement, je savourais le plaisir de faire plaisir. Je me sentais fier de la lumière que je mettais dans ses yeux. Mais maintenant qu'elle ne se souvient plus de moi, ce plaisir se trouve dilué par l'anonymat. Ce n'est plus moi, c'est n'importe qui qui vient la voir.
Mais la lumière de ses yeux reste la même, et j'espère la revoir avant qu'elle ne meure.
Ce qui m'a rappelé un vieux poème, dont il existe plusieurs versions : celle-ci est, à ma connaissance, la plus ancienne.
La vieille
elle tombait, comme une pluie de silences
sur une fenêtre mouillée
qui s'entrouve parfois sur le monde
elle tombait, comme une averse imprévue
sur l'espoir enfoui dans nos rêves
elle tombait, comme on tomberait par hasard
sur des souvenirs qui n'ont plus d'autres témoins
elle tombait, comme on tombait jadis en amour
sans craindre le poids des promesses pour toujours
elle tombait, comme tombent dans l'oubli
les comptines et les rondes des jardins de l'enfance
elle tombait, comme tombera un jour
l'heure de l'ultime échéance
elle tombait sans un bruit pour meubler son ennui
elle tombait sans un cri pour déchirer sa nuit
elle tombait sans un geste, sans la moindre caresse
elle tombait entre nos vies, sans toucher nos mémoires
elle tombait si doucement, qu'on la croyait immobile
quand elle est morte, la vieille
le poète anonyme
J'en ai profité pour aller saluer une vieille dame que je connais depuis un bon bout de temps. Elle ne m'a pas reconnu. Malgré tout, ma visite a semblé lui faire plaisir.
En sortant, je me suis demandé si je retournerai la voir. Égoïstement, je savourais le plaisir de faire plaisir. Je me sentais fier de la lumière que je mettais dans ses yeux. Mais maintenant qu'elle ne se souvient plus de moi, ce plaisir se trouve dilué par l'anonymat. Ce n'est plus moi, c'est n'importe qui qui vient la voir.
Mais la lumière de ses yeux reste la même, et j'espère la revoir avant qu'elle ne meure.
Ce qui m'a rappelé un vieux poème, dont il existe plusieurs versions : celle-ci est, à ma connaissance, la plus ancienne.
La vieille
elle tombait, comme une pluie de silences
sur une fenêtre mouillée
qui s'entrouve parfois sur le monde
elle tombait, comme une averse imprévue
sur l'espoir enfoui dans nos rêves
elle tombait, comme on tomberait par hasard
sur des souvenirs qui n'ont plus d'autres témoins
elle tombait, comme on tombait jadis en amour
sans craindre le poids des promesses pour toujours
elle tombait, comme tombent dans l'oubli
les comptines et les rondes des jardins de l'enfance
elle tombait, comme tombera un jour
l'heure de l'ultime échéance
elle tombait sans un bruit pour meubler son ennui
elle tombait sans un cri pour déchirer sa nuit
elle tombait sans un geste, sans la moindre caresse
elle tombait entre nos vies, sans toucher nos mémoires
elle tombait si doucement, qu'on la croyait immobile
quand elle est morte, la vieille
le poète anonyme
mercredi, janvier 31, 2007
Vous ne trouverez pas ça sur eBay
Si quelqu'un veut se payer ma tête, je veux bien lui faire un prix.
le dépité décapité
le dépité décapité
mardi, janvier 30, 2007
cogito mais à quoi donc ?
Je ne peux dissocier ce que je suis de ce que je crois que je suis.
le penseur érodé
le penseur érodé
lundi, janvier 29, 2007
cogito ergo sum
J'apprends, j'apprends et plus j'apprends plus le sillon de mon humilité s'enfonce dans mon ego.
le cartésien freudien
le cartésien freudien
dimanche, janvier 28, 2007
Conseil du jour
Vous voulez avoir beaucoup plus de cheveux ?
C'est simple, coupez les vôtres en quatre.
la logique capillaire
C'est simple, coupez les vôtres en quatre.
la logique capillaire
vendredi, janvier 26, 2007
avec toutes mes excuses
En manque d'inspiration, j'ai décidé de ressortir une vieille blague des boules à mites en espérant que les plus vieux en auront un souvenir humide et les plus jeunes une indulgence plénière.
Les cinq meilleurs blogueurs du Québec
sont au nombre de quatre
dont les trois principaux
sont les deux suivants :
le neurone ectopique.
l'humilité fragile
Les cinq meilleurs blogueurs du Québec
sont au nombre de quatre
dont les trois principaux
sont les deux suivants :
le neurone ectopique.
l'humilité fragile
jeudi, janvier 25, 2007
quo usque tandem abutere
Je l'admets, j'ai, à une époque lointaine, étudié le latin.
Mais pas plus tard qu'hier je l'ai perdu.
Authentique : à l'urgence d'un grand hôpital hier, j'ai vu un patient occuper la civière 5 1/2 ! Faudra-t-il bientôt faire le grand et 1/4 pour se faire soigner ?
le malade imaginaire
Mais pas plus tard qu'hier je l'ai perdu.
Authentique : à l'urgence d'un grand hôpital hier, j'ai vu un patient occuper la civière 5 1/2 ! Faudra-t-il bientôt faire le grand et 1/4 pour se faire soigner ?
le malade imaginaire
mercredi, janvier 24, 2007
quand pensez-vous ?
On ne peut jamais être à 100% d'accord avec quelqu'un.
Pas même avec soi-même.
le neurone écartelé
Pas même avec soi-même.
le neurone écartelé
lundi, janvier 22, 2007
je me souviens
Quand je travaillais pour la voirie provinciale, notre devise était : PAS DE PANIQUE !
la douce nostalgie
la douce nostalgie
vendredi, janvier 19, 2007
mercredi, janvier 17, 2007
le temps
Quand elle fonctionne, ma montre s'acharne à indiquer maintenant. Aucune notion de passé ou d'avenir, comme une obsédée elle court après (ou est-ce avant ?) le futur pour m'en faire présent.
Il me semble que parfois je suis une montre moi aussi.
le timex amnésique
Il me semble que parfois je suis une montre moi aussi.
le timex amnésique
vendredi, janvier 12, 2007
des livres en trop
Selon la revue américaine The Engineering Economist (numéro d'octobre-décembre 2006) le gain de poids de la population, chez nos voisins du sud, depuis 1960 entraine une augmentation de la consommation annuelle d'essence (par les automobiles) de l'ordre de 938 millions de gallons. Suffisamment pour faire rouler 2 millions d'automobiles pendant un an.
la balance préoccupée
la balance préoccupée
dans mes rêves
C'est quand la vie me confronte à la réalité
que je rêve avec le plus d'acharnement
mon ombre
que je rêve avec le plus d'acharnement
mon ombre
paradoxe
Quand on remercie un employé, il ne doit pas répondre ''bienvenue'' mais bien ''au revoir''.
le rêve de retraite
le rêve de retraite
samedi, janvier 06, 2007
en haut
Plus on monte
plus l'oxygène s'amenuise
plus s'aiguise l'envie
de se laisser tomber
jusqu'en bas
jusqu'en bas
où l'on peut retrouver le rêve
de monter jusqu'en haut
la cinquième porte à gauche
plus l'oxygène s'amenuise
plus s'aiguise l'envie
de se laisser tomber
jusqu'en bas
jusqu'en bas
où l'on peut retrouver le rêve
de monter jusqu'en haut
la cinquième porte à gauche
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