vendredi, mars 25, 2016

Aux quilles

Rien ne m'abat malgré mon devoir de réserve.

le dalot

lundi, mars 14, 2016

Le monde est si petit

C’est du moins ce qu’affirme un sociologue dont j’oublie le nom et le numéro d’assurance sociale.
Et c’est plein de bon sens.
Le cercle de nos « connaissances », au coeur duquel se trouvent nos amis, se limite à 150 personnes, tout au plus.
Pour eux, nous éprouvons facilement de la compassion. Ils ont un nom, un visage; ils sont un peu à nous : ma mère, ma femme, mon ami.

Les autres perdent une partie de leur statut d’humains.
C’est pourquoi les 37 mineurs morts dans une mine chinoise ont si peu d’impact émotif.
On ne pense pas aux gens qui les ont dans leur cercle 150, c’est à peine s’ils existent. Leur chagrin ne nous atteint pas.

Évidemment, l’émotion est souvent au rendez-vous quand il s’agit d’enfants ou que les "outsiders » suscitent un flot de sentiments négatifs, le meilleur exemple étant les djihadistes.

le petit monde

vendredi, mars 04, 2016

Usain Bolt

À la banque, il a un compte courant.

le p'tit vite

jeudi, février 25, 2016

mercredi, février 24, 2016

Politique américaine

Nos voisins du sud semblent sur le point de se trumper.

Donald Duck

Les mots

... sont comme les couteaux, plus ils sont longs, plus il faut de dextérité pour les manipuler.

le scalpel

jeudi, février 18, 2016

Je t'aime

La première fois que j'ai entendu ces mots que tout adolescent attend avec impatience, ils ont été prononcés par un homme qui avait plus de deux fois mon âge.

la claque sur la gueule

C.J.

Je ne crois pas qu'il ait été question de lui dans l'un ou l'autre de mes blogues.
La poussière retombera; on ne saura même plus de qui il est question et c'est très bien ainsi.
Il faut l'oublier; pour nous qui ne l'avons pas connu, ce sera chose facile.
C'était un malade atteint d'une maladie répugnante, la lèpre de l'âme.
Car, cela n'a pas été assez mentionné, la pédophilie est, du moins aux yeux de la psychiatrie moderne, considérée comme une maladie.

les éclats d'enfance

lundi, février 15, 2016

dimanche, février 14, 2016

Sur un ton plus léger

Hélium.

Métamorphose fragmentaire paradoxale

Il y a des choses qui ne changent pas.
- "Grâce à mon amour, il va changer" restera à jamais une utopie.
- Un amputé sera toujours un amputé, un alcoolique toujours un alcoolique.

Mais, l'alcoolique peut arrêter de boire, le fumeur de fumer.
Quand je me regarde rentrer à l'université, en septembre 69 et que je me compare à ce jeune étudiant désorienté, je peux établir, chronologiquement, une ligne de continuité. Mon meilleur ami de l'époque est toujours mon meilleur ami d'aujourd'hui. Je n'ai pas fondamentalement changé de peau même si ma peau a changé. J'étais moi et je le suis encore.
Par contre, je suis très différent.
La vie m'a bombardé de coups salauds auxquels j'ai dû m'adapter et qui ont modulé ma personnalité.
Sur le chemin, j'ai acquis une certaine maturité, j'ai surmonté ou contourné de multiples obstacles. Et je marche encore, le dos un peu plus courbé, les articulations plus douloureuses, mais je marche encore.
Ma métamorphose n'est pas terminée. Des fragments sont intacts, d'autres non. Le paradoxe, c'est qu'on ne choisit pas souvent les morceaux que l'on abandonne sur la route, comme des vieux mégots et ceux que l'on conserve, parfois contre notre volonté.
Pour m'accompagner dans mes moments de solitude, il me restera toujours un sens de l'humour qui, heureusement, verse facilement dans l'auto-dérision.
Tous comptes faits, ce pâle étudiant de septembre 69 a eu bien de la chance même si son signe astrologique a versé du sagittaire au cancer.

le journal intime


samedi, février 06, 2016

Ce matin

Comme un flocon de neige, je tombe sans un son.

le point d'impact

jeudi, février 04, 2016

mercredi, février 03, 2016

Radotage

J'ai sans doute déjà longuement discouru sur le sujet, mais la condamnation, en France, d'un triste imbécile qui a martyrisé à mort un pauvre chat à deux ans de prison soulève de nouveau mon indignation.
D'abord la peine de deux ans fermes de prison me semble disproportionnée avec le crime.
Maintenir une personne en prison coûte très cher à l'état et donc au contribuable, d'autant plus que pendant cette période ce citoyen ne contribuera pas au bien de la société.
Pour en arriver à la même conclusion qu'à chaque fois : la prison doit être réservée aux individus qui présentent un risque pour la société.
Pour ce sombre crétin, la peine aurait due être infligée sous la forme de travaux communautaires, idéalement dans des refuges pour animaux. On aurait aussi pu lui demander de présenter dans des écoles, des conférences sur la maltraitance des animaux.
À mes yeux, sous cette déplorable tendance de vouloir incarcérer n'importe qui pour n'importe quoi, se cache le désir de punition, de vengeance. Je ne doute pas que la société évoluera en ce sens, mais il sera bien trop tard pour que je puisse y assister.

la cage dorée

lundi, février 01, 2016

Vu d'ici

Comment se fait-il que les États-Unis se retrouvent aussi souvent avec des morons comme président.
Depuis JFK, aucun d'entre eux n'a su gagner mon estime : Nixon, le crosseur ultime, Clinton l'amateur de suppositoires vaginaux, Dobayu Bush pour lequel il n'y a pas de mot, et maintenant voilà Trump qui se pointe à l'horizon. Celui-là n'est pas un abruti : il n'y a que la fortune qu'il a amassée pour le démontrer. C'est probablement le plus dangereux de tous. Le doute lui fait cruellement défaut. Donner le pouvoir à un homme sûr de lui, qui n'écoute que ce qu'il veut bien entendre, qui ne ferait à titre de président que ce qu'il voudrait vraiment faire. Cet homme est dangereux : il pourrait devenir le premier dictateur américain.

le p'tit Québec

La prochaine fois

La prochaine fois, Rodrigue va taper en plein dans le mille.

le mille

Sometimes

Sometimes i wish i were alone on my planet.
Sometimes i wish i were friend with all of mankind
And then a few aliens too.
Sometimes it hurts so bad that i no longer wish for anything.

paint it black

vendredi, janvier 29, 2016

Joule

Toute action nécessite une consommation d'énergie.

Cela règle mon problème.


l'inerte

jeudi, janvier 28, 2016

Aucune résistance

Je ne savais, mais n'osais trop me l'admettre. Impossible de passer sous silence cette liste d'acteurs que je ne peux pas endurer, même si certains d'entre eux ont quand même fait de bonnes choses.

- John Lithgow (c'est viscéral !)

- Mike Myers

- Jim Carrey

- Rowan Atkinson (même si sa fille est très jolie ! Adoptée ?)

Si je pense à d'autres, je les inscrirai dans les commentaires.


les faux clowns

Un cas d'exception


Hugh Laurie né le 11 juin 1959

Je l'ai aimé dans le petit Stuart.

Je l'aime dans la série House, même si celle-ci n'a pas une once de bon sens sur le plan médical.

Mais je l'aime aussi comme musicien et chanteur.

Allez, allez faire un tour sur You Tube.


les oreilles et le piano aqueux

Mes meilleurs acteurs selon leur génération :

Henry Fonda né le 16 mai 1905

Dustin Hoffman né le 8 août 1937

Tom Hanks né le 9 juillet 1956

Leonardo DiCaprio né le 11 novembre 1974


Occupent glorieusement la deuxième position :

Robin Williams né le 21 juillet 1951

Benedict Cumberbatch né le 19 juillet 1976

La plupart de ces choix reposent sur la versatilité de ces acteurs, mais chacun mérite amplement son neurone myélinisé.


le cinéphile

P.S. Non il n'y aura pas de tableau de mes meilleures actrices, bien qu'il y en ait de nombreuses chéries. Je manque d'objectivité quand vient le temps de juger les performances de ces dames.

P.P.S. J'hésite encore, mais je pourrais bien me laisser aller à publier la liste de mes insupportables.

Insomnie

Je m'en nuit.

mercredi, janvier 27, 2016

Nouvel orthographe

Depuis la mort de ma mère, le mot firmament s'écrit firmaman.

l'unicité du fils

Pas besoin de ça

En 1971, il prend le monde par surprise avec un succès qui restera tout seul à son palmarès.
En anglais, on les appelle les "one hit wonders".
On n'entend toujours SA chanson, mais on n'entend plus parler de lui pendant plus de 40 ans, jusqu'à ce qu'il resurgisse dans les médias pour une affaire de violence conjugale.
J'aurais préféré qu'on annonce sa mort. Ce n'est pourtant pas ce qui manque en ce mois de janvier.

la chute

À l'affiche aujourd'hui.

Dodo 1
Dodo 2
et
Dodo 3
Mettant en vedette le Xavier Dolan du matelas moelleux, votre humble neurone.

le gars qui se retrouve dans de beaux draps !

Nouvelles drogues

Depuis le temps, j'ai développé deux dépendances à des programmes en ligne.
Le pire est sans doute Trivia Crack : avec 7,144 parties jouées, on peut dire que je suis vraiment accro.
Ça reste un jeu questionnaire qui n'est pas sans intérêt même s'il m'a souvent servi de refuge pendant mes heures les plus sombres.
Un des plaisirs coupables que me procure ce jeu est qu'il se présente maintenant en vingt langues : le défi que je me suis posé était de gagner au moins une partie dans chacune d'entre elles. C'est évidemment chose faite, mais la surprise a été que c'est le grec qui m'a donné le plus de difficulté.

L'autre "jeu" est à la fois plus sérieux et plus difficile : Foldit.
Le défi est d'apprendre à "plier" des protéines.
Il n'est pas essentiel d'avoir des notions de chimie organique.
Malheureusement, ce n'est pas un jouet à la portée de tout le monde.
Contrairement à pratiquement tous les autres jeux en ligne, Foldit a le mérite d'avoir des implications pratiques.
À partir d'un certain niveau, les internautes sont appelés à se pencher sur de véritables problèmes.
Ainsi, la solution d'un obstacle auquel se heurtaient les chercheurs depuis dix ans a-t-il été résolu en trois semaines par les participants au "jeu".

le fan à tiques

Nuit d'enfer

Vous me connaissez, je ne m'étendrai pas ici pour me plaindre jusqu'à la fin de mes jours.
Bientôt, du moins je l'espère, je vais retomber dans ma confortable folie. Mais justement pour que ma folie soit confortable, il faut que je le sois aussi.
Ce qui n'est pas le cas.
Mais la résistance s'organise.
Le Spécial K arrive à la rescousse.
Pour ceux qui ne le sauraient pas, le Spécial K est un des noms populaires de la kétamine.
Ce médicament, très dispendieux et non remboursé par les assurances, a littéralement changé ma vie.
Le neurone a trouvé la lumière est ça fait des flammèches dont mon grand-père faisait le commerce.
Bref je vais arrêter d'être radin et augmenter ma dose à 10 mg trois fois par jour.
Bizarre de retirer avec une seringue le précieux liquide de son vial teinté.
Et le goût donne le goût de passer à une saveur plus savoureuse, plus langoureuse.
Cette drogue, puisqu'il faut appeler les choses par leur nom, peut donner des effets psychotropes importants.
Les premiers jours, je baignais dans une douce euphorie qui n'aurait pas fait de mal à personne, mais l'effet s'est rapidement dissipé pour laisser place aux vertus thérapeutiques du médicament. C'est fou comme de ne plus avoir mal ça soulage.
Voilà j'ai dit ce que j'avais à dire ce matin.
J'assure une présence discrète, mais souvent "punchée" sur Facebook.
On m'a suggéré Twitter, mais je résiste encore.
Avec la promesse de délire plus amusants à venir, je vous laisse à votre quotidien qui ne peut guère être pire que le mien.

la force de l'art

mardi, janvier 26, 2016

Le couvercle du cercueil

Je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un m'attende ici.
Ici, c'est l'enfer.
Je suis malade au-delà des mots.
Les maux qui m'accablent ne suffiront pas à m'achever.
Il faudra encore du temps.
Peut-être beaucoup de temps.
J'aime mieux ne pas trop y penser.
La fatigue aide.
Je me suis endormi en pissant la nuit dernière.
C'est un degré de fatigue que je n'avais jamais atteint.
La douleur, c'est autre chose.
J'ai connu bien pire, mais j'en suis tanné.
Personne ne fermera le couvert de cercueil.
L'urne repose en paix quelque part du côté de Sherbrooke.
Elle a bien de la chance.
Je vous souhaite le confort et le sommeil.
J'ai plein de pilules et une douce sans pareille.
De quoi je me plaint déjà ?

samedi, janvier 23, 2016

Quoi de plus normal ?

Que de plus normal que tous ces mois de silence.
Le scénario a changé. Je ne suis plus un mourant, je suis un survivant.
Avec beaucoup de plomb dans les ailes et très peu dans la tête.
Bien sûr, ce lieu restera à jamais teinté d'hermétisme, mais ne faut-il pas ce qu'il faut.
Je retrouverai avec plaisir mon jardin secret où il me fait tant de bien de discourir longuement sur l'interminable liste de mes doléances, tant physiques d'imaginaires. On a agité sous mes yeux le spectre de la somatisation.
Bon, je ne m'étendrai pas ici sur ce sujet on ne peut plus personnel et délicat. Même ici, il y a un lieu pour chaque chose.
Une simple visite en passant ou un nouveau chapitre de mon intimité étalée à la vue de centaines de millions de gens.
Je n'ai pas d'attente bien concrète, et vous ?

deux mains sur le clavier