dimanche, février 25, 2007

le cantique du baseball II

La première partie de la partie

Dès la première manche, l'objectif est apparu clairement : enfiler la deuxième
Ainsi emmanchée, la partie amorça à coup sûr la troisième par un coup sûr
Bien que le coup sûr ne soit sûr qu'à la lumière de la mesure
(et encore peut-être sommes-nous dans le champ)
Mais pour couper court, de point il n'y en eu point
Il fallu attendre la quatrième pour qu'enfin l'inévitable se produise
(tout évènement dont la probabilité n'est pas zéro finira par se produire si on lui en donne le temps, un temps que l'on peut lui donner même si nous en manquons nous-mêmes)
La balle frappée, outrée, franchit la clôture en des endroits qui restent à déterminer
Bien qu'elle ne fit jamais de réclamation le score fût porté à un /zéro
Car on compte les points au son, plutôt qu'à l'avoine
Ou aux volées de castor.

A suivre...

la grande respiration

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Neurone,

Je vois venir, peut-être à tort, certainement parce que j'ai l'intention de la trapper, la balle dans mon camp.
Tic-tac-tic-tac-toe!
La voilà. Il n'était pas trop tôt. Là. Lasse de l'attendre, je ne m'en émeus plus et la tends à un autre joueur, qui, chez mon amie Alice, est toujours en retard, mais finit bien par arriver, surtout si on ne l'attend pas. On soupçonne qu'il s'agit là, hélas d'une tactique pour attirer la tension.

« Au vole heure! Au vole-heure! » s'écrit-il chaque fois qu'il se pointe, pour se disculper, et j'avoue que malgré ses tics et le fait qu'il soit totalement dénué de tact, mon cœur ne reste pas de marbre.

L'espace me manque. Oui, il manque pour continuer et je crains qu'il ne se retourne contre moi, dans une courbe inattendue à laquelle on ne semble plus croire énormément.

:)