samedi, mai 02, 2009

Vancouver

Lire d'abord, une nouvelle chronique publié dans ce sanctuaire hier.
Chers petits crétins, il me fait plaisir de venir ici baliser les frontières de votre ignorance.
Cet être exemplaire qu'est le neurone m'a demandé de vous parler des origines du nom de Vancouver.
Et bien, deux de pique que vous êtes, sachez que ce nom est attribuable à Mario Bilodeau de Dolbeau.
Cet émérite bleuet, après avoir traversé les Plaines, escaladé les Rocheuses d'un côté et les avoir dévalé de l'autre, a finalement atteint, non pas les Indes comme il le croyait mais le Pacifique (lui qui était un être belliqueux).
Surmontant héroïquement son analphabétisme et sa débilité, encore plus profonde que la vôtre, il écrivit une lettre à sa mère.
Il dû la lui remettre en mains propres (pour la propreté on repassera parce que cette dame (si j'ose dire, et oui, j'ose) est probablement à l'origine de la première épidémie de grippe porcine au monde)parce que Postes Canada était en grève (la première d'une série de plusieurs centaines)(je partage avec le neurone, cet individu brillant et attachant, la manie des parenthèses). Encore un petit coup(). Maudit ça coûte pas cher (et ça fait du bien).
Malheureusement, pris d'une entérite et mal pris sans papier approprié, il dû prendre la lettre qu'il destinait à sa mère pour accomplir des fonctions hygiéniques primaires (vous en êtes d'autres). L'urgence de la situation ne lui permettant pas un discernement dont il était par ailleurs incapable, il utilisa d'abord les premières pages de sa lettre de sorte qu'il ne resta plus que le dernier feuillet où lancé dans une description du climat local, Mario concluait par quelque chose dans le genre de :
Ici il pleut tout le temps
et il vente chaque fois qu'il pleut
le soleil se montre rarement et le ciel est sou-
vent couvert.
X (Mario étant analphabète signait d'un X aussi majuscule que votre crétinisme).
Le dernier feuillet ne comportant que la dernière ligne, la mère ne put lire que :
vent couvert
Qui au fil des millénaires s'est transformé en ce que même des ignares comme vous savez, le nom que porte aujourd'hui la merveilleuse ville de Vancouver.
Je vous remercie de votre attention sauf Lurch, qui a toujours la tête dans des nuages semblables à ceux que l'on rencontre en Colombie-Britannique, qui me fera le plaisir de copier dix fois le présent billet sans utiliser les fonctions copier coller.
Et n'oubliez surtout pas de m'acheminer vos questions car je brûle d'impatience à l'idée meubler un peu les insondables cavernes que sont vos cervelles.

Bobosse, professeur émérite

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