Je ne suis pas mort.
le cadavre
Je regarde en moi-même
Il y a 1 jour
C'est arrivé une fois de trop. Alors veuillez prendre note qu'il est strictement interdit de s'inquiéter de la santé physique ou mentale de l'auteur de ce blogue. Je suis malade et je m'assume donc tout va très bien même quand ça va mal. Merci de respecter rigoureusement cette consigne.
8 commentaires:
Un cadavre mort....comme disait Claude Poirier.
un cadavre, on le croit mort parce que ça nous renvoie une image de notre propre finitude, et la peur qui va avec. mais en fait, si l'on ne s'empresse pas de le brûler sur un bûcher afin d'assurer à l'âme sa purification par le feu, ça peut très bien grouiller de vie. ce n'est qu'une question d'apparence et de peur, et de croyance ou de religion.
et il y a des chiens (peut-être même d'autres espèces d'animaux mais l'article ne le disait pas) qu'on avaient vidés de leur sang dans des sous-sols de cliniques privées, et qui étaient donc décédés un temps, mais dont on avait par la suite remplies les veines avec une solution salée, avant de leur "réinjecter" le souffle naturel de la vie en leur balançant une décharge électrique. et les revoilà qui se remettaient à gambader comme si de rien n'avait été...
comme par magie...
et dans les années 60, un groupe de chercheurs russes avaiet réussi à faire revivre la tête d'un chien qu'ils avaient décapité en le "branchant" sur un corps artificiel, un robot qui immitait toutes les fonctions vitales de la bête d'origine.
et donc, un cadavre, ça peut très bien redevenir "vivant", parfois.
ça me rappelle ce cours de biologie que j'avais trouvé assez sale au collège. on nous avait fait ouvrir le corps d'une grenouille, et brancher des électrodes à certains endroits. après, grace à un intérupteur, on envoyait des décharges électriques dans ses nerfs, et ses pattes se remettaient à bouger.
quand j'étais plus jeune, je m'étais parfois amusé à tuer des insectes, mais pourtant, là, devant le corps de cette petite grenouille pris de ces spasmes, ça m'avait fait quelque chose, quand même. un peu. et je n'avais pas ri comme les autres garçons. mais je n'avais pas non plus dit : "beeeeuuurk, c'est dégueulasse!" comme disaient les filles. j'avais plutôt peur qu'on m'interroge, car je n'avais pas appris mes leçons. le collège, c'est stressant.
en fait, quand on prétend que je n'ai jamais ressentie aucune empathie, c'est complètement faux. car il m'arrivait assez souvent d'avoir pitié de moi. et même des autres, aussi parfois. mais c'était pas forcément très "visuel" comme trip.
dans la vie, je ne suis pas quelqu'un de très démonstratif, ou d'exhubérant. je suis plutôt posé et réservé. j'aspire au calme et à la méditation. mais c'est plutôt difficile de méditer calmement quand on reçoit des décharges électriques qui vous empêchent constament de vous apaiser. et forcément, au bon d'un temps, on sature.
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