Je me retiens.
la vessie
Je regarde en moi-même
Il y a 1 jour
C'est arrivé une fois de trop. Alors veuillez prendre note qu'il est strictement interdit de s'inquiéter de la santé physique ou mentale de l'auteur de ce blogue. Je suis malade et je m'assume donc tout va très bien même quand ça va mal. Merci de respecter rigoureusement cette consigne.
24 commentaires:
J'ai un peu mal.
Je me retiens d'être méchant.
C'est fou ce que la douleur peu vous faire faire.
le fer élémentaire
Il y a la douleur de tous les jours. Celle qui vous fait mal mais qui vous est familière.
Puis il y a la douleur inédite, celle qui vient d'un endroit que l'on croyait à l'abri de la douleur.
L'univers vient de pivoter sur son axe.
Ce qui était certain s'imprègne de doute.
Et la vie perd de sa saveur.
le goût de mourir
Ce qui me trouble, c'est cette conviction d'avoir assez vécu.
Face à ce que la vie m'a apporté, je n'imagine qu'une chose qui me permette de continuer.
la perspective d'être grand-père
Ce qui n'empêche en rien cette conviction profonde. J'ai gagné la course mais si j'avais le choix, je laisserais ma place à un autre spermatozoide.
l'absence de tréma
Quand je suis comme ça, il me semble qu'il me serait plus facile d'être une grenouille.
le mauvais choix
Pour ceux qui le connaissent je sais que je fais piètre figure de substitut de JP, mais je n'ai pas d'autre responsabilité que d'assumer qui je suis.
le moins que rien
Quand les mots changent de sens, la vie perd son essence.
la flambée de pétrole
Pourquoi ne pas être ailleurs ?
ici
La crucifixion est sans doute plus douleureuse mais elle dure moins longtemps que le délire.
la connaissance de cause
La soirée s'annonce pénible.
le message publicitaire
Je me sens, peut-être, comme les couilles du chien que l'on vient de castrer.
la vie d'ange
J'évite la lumière.
l'ombre chinoise
Parfois, il n'y a personne.
la ligne occupée
Parfois, il y a quelqu'un et c'est encore pire.
le son d'âge
alors quelles sont ces nouvelles douleurs ? Ça reste entre nous.
En effet il est facile d'être une grenouille.
Et JP , c'est toi ? Moi je pense que c'est toi JP.....
Parfois, je me sentais comme un incompris.
le géant Ferré
C'est la douleur de cet hiver de la vie?
où l'on voudrait mourir cent fois
Avec les fleurs qui sont déjà mortes
Et les sous-bois remplis de neige
PAuvre géant,
Il était incompris en effet. Grand de même ! Il faisait peur même s'il était doux comme un agnelet
Écoutez l'écho des caves
Quelqu'un respire tout bas
La dérive l'englobe
Il est grand temps que le ciel se rapproche
Il est grand temps que le monde change de face
La dérive est là pour ça
à l'abri du mur du son
j'improvise un nouvel air
pour me permettre de respirer
à l'abri de la lumière
j'attends l'étincelle
qui me rallumera la vie
à l'abri de vos regards
je me penche sur le miroir
qui reflète mes regrets
abrité par mes poèmes
je me cache entre les mots
qui m'expriment de leur mieux
Il est pas beau ce poaime ? Magnifique malgré ce que l'auteur (???) en dit.
Poaime merveilleux que j'ai trouvé ici sur ce blogue (2007)
Hélas il me semble toujours d,actualité !
Pour la forme
et toi
toi qui n'est pas de moi
comme je suis de toi
ne suffit-il pas d'être dieu
pour ne pas avoir à parler
de la mort
les sombres idées
toutes de noir vêtues
me traversent la conscience
sans s'essuyer les pieds
et le froid de mon corps
tient compagnie
à des millions d'autres vides
que dieu n'a pas créés
le poète anonyme
T'Es ou ? Tu sais bien que je te tiens compagnie quand la soirée risque d'être longue pour toi à cause de la douleur et des pensées noires qui viennent avec !
Ça va passer mon vieux, ça va passer et demain sera lumineux.
Des fois je suis sérieuse.
Je ne sais pas grand chose de la luminosité de la journée déjà bien entamée mais le vent a tourné, l'orage est passé.
les traces d'hier
Tout un ouragan, ça. Je suis content qu'il soit derrière toi.
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