jeudi, mars 08, 2007

journée des femmes

La journée des femmes me file un mal de tête.
Je comprends, et j'accepte, que les femmes aient toujours un retard à combler, notamment en matière d'équité salariale. Mais c'est bien peu pour expliquer une journée dédiée à cette cause.
Et je me demande si les femmes ont gagné en intégrant massivement le marché du travail.
Je comprends, et j'accepte, que les femmes soient victimes de violence, notamment de violence conjugale. Mais je n'arrive pas à distinguer la violence faite aux femmes de toutes les violences.
Et j'ai bien du mal à distinguer le féminisme des autres formes de sexisme.

le macho assumé

6 commentaires:

le neurone ectopique a dit...

Si vous n'appréciez pas ma prose et que vous me trouvez macho je vous suggère d'aller faire un tour chez :caloutine.blogspot.com
Attendez de l'avoir lue (oui, c'est une femme) avant d'aller prendre une douche froide.

l'arrivé deuxième

Marchello a dit...

Cher Neurône, toute violence faites aux femmes est inacceptable, de même toute violence faites aux animaux et toute violence faites à qui que se soit.

La femme ne nait pas avec un destin préfabriqué mais une personne entière qui a droit à ses propres choix.

Comme la nature l'a désignée pour porter notre progéniture, ici encore c'est une responsabilité commune que de voir à ce que les choix et le corps de la femme soient respectés dans leurs intégrités.

Le tout en harmonie avec les aspirations légitimes du couple. Contrairement à l'équité salariale, qui est un choix de société face à plusieurs injustices et aux différents besoins sociaux, la violence est un abus et c'est non-négociable.

le neurone ectopique a dit...

Je condamne toute forme de violence. Mais je m'objecte à ce que la violence soit divisée en fractions.
La violence est d'une gravité universelle.

le pacifiste entier

Marchello a dit...

Je me permet d'insister sur le fait que la violence faites aux femmes est un cas particulier.

Depuis les débuts de l'humanité, parce que physiquement constitué moins robuste que son pendant masculin, la femme à subi l'outrage de se faire dicter sa place par l'homme: Dans le ménage, dans la religion, dans son rôle social, ce qu'elle doit ou pas faire.

On constate aujourd'hui ce que l'homme a réussis à batir avec son leadership. Pendant que le coté belliqueux des hommes se démontrait, les femmes façonnaient l'éducation et la vie sociale des enfants. Lequel a le plus contribué à l'élévation de la civilisation?

Les femmes prennent de plus en plus de place importante dans notre société occidentale et je pense que l'on commence a en récolter les fruits aujourd'hui et ça devrait être encore mieux demain si les hommes ne font pas imploser la planète avant.

le neurone ectopique a dit...

Marchello, je te parle de l'essence de la violence et tu me réponds quantité.
Le bébé qui meurt secoué parce qu'il pleure trop, le petit gars qui se fait tabasser dans la cour d'école juste parce qu'il est faible, la jeune fille qui se fait avorter à coups de pied dans le ventre parce qu'elle n'est pas mariée, le vieux qui se fait trainer par terre parce qu'il ne se comporte pas comme on voudrait qu'il le fasse, le cancereux dont on ne soulage pas la douleur parce qu'on ne veut pas qu'il meure.
Les visages de la violence sont multiples, et si l'homme disposait de l'éternité, parions qu'ils seraient infinis.
Alors, je continue de penser que l'important c'est l'essence de la violence et non son visage. Et que de relier la lutte contre la violence à une catégorie d'individus ne constitue qu'une autre forme de sexisme.

le retour vers l'essentiel

Anonyme a dit...

Si je te comprends bien marchello, c'est pire de battre une petite fille qu'un petit garçon?
Et c'est pire un homme qui fourre une claque en pleine face à son gars, qu'une mère qui sacre une claque en pleine face à sa fille?

Pourquoi les femmes violentes ont-elles toujours des 'bonnes raisons d'avoir agit ainsi' tandis que les hommes c'est toujours des trou duc? La violence n'appartient pas qu'à la testostérone.

Qu'elle provienne d'un homme ou d'une femme, qu'elle laisse des traces ou non, la violence n'est pas acceptable.