vendredi, juillet 10, 2009

Mortuaire

Un jour de presque nuit
J'enfantais ma mort dans la douleur
Je ne sentais que l'odeur de mon passé
Celle de mon avenir de trépassé
Et quand mes yeux se sont fermés
La lumière l'était depuis longtemps

l'avenir de la souffrance

5 commentaires:

RAINETTE (l'énigmatique) a dit...

C'est kuoi la souffrance !
C'est ce courage ou ce bonheur
qui survit même à l'espérance
(et même à mlle l'Espérance)
et qui s'enchante au fond du coeur

C'est la douceur de cette fin de journée
Sans traces de freinage
où l'on voudrait mourir cent fois
ou sans foi...


faut pas désespérer ô souffrance
ô douleur ô marins ô capitaines

(j'suis partie là là....)

le neurone a dit...

Depuis quelques jours, la douleur me submerge (ce qui fait que je m'éveille la nuit pour écrire mes conneries).
Je prends autant de médicaments (pour adultes) que je peux tolérer, mais il me faudra retourner à la clinique de la douleur (je vais à l'hôpital lundi) et que l'on trouve de meilleures solutions si je veux continuer mon indispensable contribution au merveilleux monde de la blogosphère.

la douleur neuropathique

Anonyme a dit...

C'est vrai ça ? C'est le dos, le mal du siècle ? Le nerf sciatique ? J'aimerais plus de précision, c'est en parlant qu'on se comprend.

la grenouille empathique.

le neurone a dit...

Le dos fait bonne figure au palmarès de mes problèmes mais je me garde une petite réserve quant au reste.
J'ai une bonne équipe de spécialistes pour me dorloter.

la gratitude du patient

RAINETTE (l'énigmatique) a dit...

alors je souhaite aux spécialistes un éclair de génie pour te soulager. Maudite douleur. Je comprends mieux ton billet maintenant. Surtout les 2 dernières lignes.